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01 - Introduction
02:26
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Dézuets d’Plingrés, Inédits vol.3
Toujours de la qualité le rap cheezy ça ne nous allume pas
Des bons tracks, on en a la tonne
On a su faire notre place, même sans album
Jamais on ne cesse d’évoluer
Je promets que mes 16 ne finiront jamais dilués
Le fond avant la forme question de tout tuer
Toujours à l’encontre de la norme vous devriez être habitués
On est constant, 7 projets en 9 ans
Le meilleur est devant c’est ce qui est le plus enivrant
Toujours plein de scratchs dans nos chansons
C’est sans subvention qu’on cultive toujours le bon son
Merci à tous ceux qui supportent
À tous ceux qui savent que la mode on ne la suit pas
À tous ceux qui collaborent, pour élever la barre
Afin que notre culture puisse continuer de braver la mort
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02 - La trentaine
04:19
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Shit, il parait qu’à trente ans tout nous est possible
Que la job, la piaule, les enfants, sont signe de réussite
Je ne sais pas si j’ai fait des gaffes, mais je n’ai rien de tout ça
Mon âge me fait perdre la carte, je crois que j’ai besoin d’une boussole
Je sais que tout le monde finit par se sentir seul par moment
Je me dis qu’au fond l’important c’est que ça ne devienne pas permanent
C’est quand même mon choix de ne pas fitter dans le moule
Je préfère être seul avec moi-même qu’être prisonnier de la foule
Mais c’est-tu normal de ne pas savoir encore ce que je veux
On dirait que je ne le saurai jamais, j’ai peur de devenir vieux
Éternel nostalgique de ma naïveté d’enfant
Je rêve de pouvoirs magiques pour rester figer dans le temps
Parce que le temps j’ai vraiment peur d’en manquer
C’est le seul danger qui parvient réellement à me tourmenter
Trop de projets pour une seule vie, pis trop de respect pour être celui
Qui s’investit dans un travail de marde sans être séduit
Une seule vie à vivre comme ils disent, c’est pour ça que le trente ans fesse
Je n’imagine pas comment le 40 pis le 50 rentrent dans le chest
Bref, ne sois pas étonné, je suis plutôt hédoniste
J’aime le plaisir, le partage, donc moins les égoïstes
Je laisse la conformité à tous ceux qui la veulent
Après tout vouloir être normal ne veut pas dire vouloir être aveugle
Je ne suis juste pas capable de jouer le jeu, de croire qu’après la mort c’est tout beau
C’est le prix à payer pour vivre appart du troupeau
Je lâche un cri, je suis pris dans ma crise de la trentaine
Je vieillis, ma vie dépérit, mais je vise à la rendre belle
Je suis prêt à payer le prix de mes choix pis de vivre comme un rebelle
Mais j’ai compris que face à la vie on est sans appel
Je lâche un cri, je suis pris dans ma crise de la trentaine
Je vieillis, ma vie dépérit, mais je vise à la rendre belle
Je suis prêt à payer le prix, de mes choix pis de vivre comme un rebelle
Mais j’ai compris que face à la mort on est sans remède
Mon âge me prend de court au tournant, mais rien n’est tout noir ou tout blanc
Je suis plus sage qu’avant, mais moins endurant le voir ça devient troublant
N’empêche que 30 ans c’est le bel âge pour faire un bilan
Pour retracer nos plans même si faut pas que ça devienne obnubilant
Je sais que c’est la santé qui compte, l’âge n’est qu’un chiffre
Je danse avec mes démons à chaque fois que je m’empiffre
Je plane en direction de ma tombe, après chaque spliff
Plusieurs de mes habitudes de vie me rongent c’est ce qui me rend triste
Je ne suis pas en train de dire que j’éprouve de la honte, mais je vois les risques
De continuer à vivre ma vie à fond le temps que je vieillisse
Je souhaite que ma vie s’allonge, que la chance me bénisse
Je veux éviter de retourner moisir à l’ombre avant qu’a finisse
J’ai un tas de questions plutôt sombres face auxquelles je résiste
Comme à quoi bon vivre dans ce monde si c’est inévitable qu’on périsse
Mais bon, au fond peut-être que je me trompe pis que le ciel existe
Ou peut-être que notre solution réside dans un élixir
Comme disait Oxmo : on manque de temps à perdre
On envie la vie des autres, même quand ça ne vaut pas tant la peine
Il n’y a personne qui veut être pauvre, donc tout le monde veut tout à la pelle
Mais c’est nos relations qui nous sauvent, c’est important qu’on s’en rappelle
Quand on y pense le temps c’est tout sauf de l’argent ou des rabais
Je serais bien prêt à échanger toutes mes choses pour repousser mon arrêt
Pour mettre mon sablier sur pause, pour m’empêcher de tirer un trait
Bref pour voir la vie en rose sans me demander ce qui vient après
Je lâche un cri, je suis pris dans ma crise de la trentaine
Je vieillis, ma vie dépérit, mais je vise à la rendre belle
Je suis prêt à payer le prix de mes choix pis de vivre comme un rebelle
Mais j’ai compris que face à la vie on est sans appel
Je lâche un cri, je suis pris dans ma crise de la trentaine
Je vieillis, ma vie dépérit, mais je vise à la rendre belle
Je suis prêt à payer le prix, de mes choix pis de vivre comme un rebelle
Mais j’ai compris que face à la mort on est sans remède
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3. |
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Paix, amour, unité, prêt pour la vérité
Si tu voyais tout le temps qu’on met pour avoir une idée
Rythmes et textes calibrés, tout «fit» dans ce qui t’est livré
C’est par notre expression artistique qu’on vient se délivrer
Le hip-hop nous fascine, on respecte ses racines
Ses valeurs ses maximes pis ses quatre disciplines
On surveille la relève, on lui fait même le relais
Pour que les MCs se renouvellent, mais qu’en même temps se rappellent
D’où vient leur culture et qui en sont les protagonistes
Faut faire vivre l’histoire du hip-hop pour ne pas qu’elle finisse
Les écrits restent, c’est pour ça qu’on les presse sur vinyles
Le but c’est d’arriver à te marquer, pis je ne parle pas de blessures bénignes
Positif est l’état d’esprit, on règle nos comptes avec des défis
C’est pour les bonnes raisons que je m’investis, je ne suis pas un MC qui raconte ses délits
Je sais que mes propos peuvent influencer mon public
Fait que je m’applique, pendant que Téhu lui fabrique notre son unique
On choisit avec qui on fait équipe, on évite les malentendus
Notre musique nous permet d’apprécier la vie et ses moments tendus
Je combats le mal par l’image, pas celle qui vend, mais celles qui se cachent dans mes pages
Celles qui sculptent la profondeur de mes paragraphes
On se bat pour le hip-hop, surtout on n’arrête pas
On accélère le pas pour que notre scène step up «dret-là»
Il faut que ça se développe, ça prend des classiques pas des flops
Pour que notre culture et sa musique puissent traverser les époques
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04 - Trudeaumanie 2.0
03:42
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Maudit que ça va bien, quand le moral va bien
Depuis qu’on a Justin, moi je n’ai plus de problème
J’aime le Canada autant que j’aime la belle province
Depuis son élection je ne me reconnais même plus moi-même
Pas question que je remette en doute un seul mot de ce qu’il dit
J’écoute Radio-Can en boucle pour savoir tout sur lui
J’ai besoin de le voir dans ma soupe, c’est une question de survie
Je suis prêt à faire la route partout au pays pour chaque session de selfies
En plus je le suis sur Facebook, je suis quasiment son ami
Dès qu’il publie une photo de son couple, ça fait un tsunami
Il était temps qu’on coupe les ficelles de notre tyrannie
Pis qu’on retourne à l’essentiel, on a perdu presque une décennie
Né un 25 décembre, dans une famille puissante
Trudeau présente, tout ce qu’il faut pour devenir une légende
C’est un sauveur, un coup de chance, je lui donne mon allégeance
Enfin une offre alléchante, après neuf années chiantes
Suite à sa victoire électorale, je suis devenu fou comme de la marde
Il est donc bien beau, fin pis fiable, je suis en amour avec son image
Je ne connais rien au Parti libéral, ni à la politique fédérale
Mais c’est impossible de rester de glace devant sa clarté sidérale
Suite à sa victoire électorale, je suis devenu fou comme de la marde
Il est donc bien beau, fin pis fiable, je suis en amour avec son image
Je ne connais rien au Parti libéral, ni à la politique fédérale
Mais je suis fier de ma feuille d’érable depuis qu’on a un chef vénérable
Si tu n’es pas trop naïf, tu as saisi toute mon ironie
Je ne vois rien de positif dans son hégémonie
Il fait juste profiter des esprits les plus démunis
Pour gagner leur sympathie, un peu comme le ferait une compagnie
Tout est calculé pour la Trudeaumanie
Ils t’ont manipulé pour avoir ton appui
Quand je dis ils, je parle de lui, les médias, son parti
De tous ceux qui ont intérêt à ce que les richesses soient aussi mal réparties
Faite pour l’élite, leur politique est corrompue
On a voulu un pays libre, on a eu un coït interrompu
On a perdu l’esprit critique, on est stupide ou trop rompu
Qu’on se laisse charmer par le physique de Trudeau fils, qui l’aurait cru?
Pour l’instant tout le monde trip, mais bientôt les gens ne l’aimeront pu
C’est un amour hypocrite, rien d’autre qu’un réflexe de vaincu
On lui accorde du mérite, alors que dans le fond on aurait dû
Influencer l’opinion publique pour un retour du FLQ
C’est le retour de la Trudeaumanie, faut croire qu’on n’a pas encore compris
Si on n’y voit aucune anomalie, c’est la preuve qu’on a été conquis
Trudeau père était notre ennemi, puis son fils est devenu comme lui
Faut croire qu’on souffre tous d’amnésie ou qu’on aime vraiment trop les ennuis
C’est le retour de la Trudeaumanie, faut croire qu’on n’a pas encore compris
Si on n’y voit aucune anomalie, c’est la preuve qu’on a été conquis
Trudeau père était notre ennemi, puis son fils est devenu comme lui
Il est grand temps qu’on se donne un pays, leur démocratie c’est une connerie
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5. |
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Mon groupe se fiche des apparences, l’attitude est transparente
On sait que ce qui paye c’est la patience, le son mature passe par l’attente
J’ai les puristes comme influence, pas les touristes qui cherche les ventes
Si je peux être artiste, c’est par leur présence, c’est avec leurs disques que je me représente
Leur futur c’est la naissance d’une culture qui est grandissante
Déjà plus de 30 ans d’existence, mais les incultes pensent qu’on plaisante
Les MCs prennent de l’expérience, les «multi» deviennent omniprésentes
Bref la jeunesse que je vous présente maitrise le verbe pour se défendre
Écrit des textes pour se faire entendre, fume de l’herbe pour se détendre
Reste que la relève est épatante, ferme tes lèvres si tu n’es pas down
On se fou de ne pas plaire, on n’est pas tendre, le rap Québ contrôle la patente
Il n’est pas question de se rendre, faut que notre plume assume son rôle de battante
Une brique de plus, sur le mur de nos fondations
C’est pour une musique robuste et pure qu’on fait notre son maison
Passetemps constructif, tu parles d’une belle passion
Nous stopper c’est impossible sans altercation
C’est pour enrichir la scène locale qu’on fournit le deuxième effort
On est tanné que personne ne la regarde, ce n’est plus vrai qu’ailleurs c’est toujours plus fort
Le Québec déborde de talent, si tu en doutes je peux me porter garant
C’est écœurant de pouvoir se dire qu’ici ce n’est pas vrai que le rap était mieux avant
Ailleurs la culture se sent vieille, mais ici les belles années s’en viennent
Même si l’industrie culturelle sommeille les groupes naissent par centaines
Gros respect aux vétérans, vos textes étaient bons dans le contexte
Mais on vous prend de vitesse à force de faire des efforts c’est normal qu’on perce
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6. |
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Mais c’est important de savoir rapper dans sa langue
Sois toi-même, sois vrai, yo je n’ai rien à t’apprendre
Ça va au-delà, de la question de l’accent étrange
Faut avoir du respect pour le passé qu’on représente
Une culture ça se développe, ça se transforme
La langue marche au pas, c’est là que l’argot peut prendre forme
Joue avec les mots autant que tu es capable
Pour voir le français comme une richesse pas comme un handicap
Un si tu es accroc du rap, deux si tu es francophone
Trois si tu feel le vibe mais que tu ne comprends pas ce qu’on radote
Dézuets d’Plingrés, Fisto, Québec-France
Tu veux du rap de qualité, on est des références
Je rap en français, mais je rap à l’américaine
Merci à mes ancêtres de s’être battu pour le Québec
Ça fait à peine 15 ans qu’on rap dans notre sociolecte
Joual, sal, avec des flows qui sonnent obsolètes
Mais c’est juste la forme qui diffère, pas le fond
Après tout le rap reste le petit frère du jazz et du funk
La richesse d’une langue réside dans ses différences
Puis la francophonie prend sens seulement si on tous est ensemble
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Je fais de l’art engagé, à défaut de l’être par le système
Je veux pouvoir le déranger, fait que je n’y tète pas une esti de cenne
Je suis contre les lois de son marché, contre les injustices qu’elles soutiennent
C’est pour que tu voies ce qui est caché que je suis explicite dans mes textes
Personne ne me censure, je te rassure, mes propos je les assume
Je ne suis pas un mouton de Panurge, je m’insurge si on essaye d’acheter ma plume
On dit souvent que c’est pour la culture que l’État subventionne les artistes
Mais c’est faux, en le faisant il s’assure d’avoir le monopole de la réussite
Pendant que tu fais tout pour ton chèque, le reste du monde t’observe
Dis ce que tu veux dans tes textes, mais pour nous ce qui compte c’est tes gestes
Je ne rap pas pour plaire, je m’en criss que certains me trouvent trop extrémiste
Si on me coffre pour mes dires, j’aurai plus de temps pour écrire des disques
Je crache sur l’opportunisme, vu que l’art ce n’est pas une marchandise
Nous vaincrons, puisqu’il n’est pas question que l’on s’éteigne en lâchant prise
À tous ceux qui agissent, qui résistent, je dis félicitations
Pas besoin de l’appui des ministres pour faire de la «musique-action»
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8. |
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Rentabilité, productivité, doivent faire partie de tes habiletés
Tu n’as pas de destinée, tes activités c’est le capital qui les a pilotées
C’est impossible d’éviter les inégalités, tout le monde finit par se faire déculotter
Tu devrais peut-être t’inquiéter de t’endetter, de travailler pour te payer des vacances chaque été
On a été conquis, le jour où ils ont compris qu’ils peuvent tout vendre avec des bons prix
Guidé par nos envies, pis le cash, ça fait qu’on s’ennuie chaque fois qu’on se retrouve sans lui
Belle gagne de zombis, on ne réalise pas qu’on est pris à la gorge, on regarde notre nombril
On crie, on prie, on trie le mal du bien en acceptant notre avenir assombri
Travaille, consomme, farme ta yeule
Savais-tu qu’écouter la télé peut te rendre aveugle?
Travaille, consomme, farme ta yeule
Ils veulent que ce que tu achètes te console quand tu as une larme à l’œil
Travaille, consomme, farme ta yeule
Si tu résistes, c’est la tôle, l’asile ou ben le centre d’accueil
Travaille, consomme, farme ta yeule
La liberté c’est du passé, il est temps que tu en fasses ton deuil
Privés d’une vie saine, prisonniers du système, on voit qui tire les ficelles
Comment ils peuvent être si zen, jouir de vies si belles, on est des tonnes eux des dizaines
La violence est quotidienne, pour ceux qui ont seulement une parcelle, de tout ce que les hôtes détiennent
Mais tu connais leur recette, tu sais comment ils procèdent, ça prend des pauvres pour qu’eux autres possèdent
Je comprends que la résistance devient une évidence dans une vie remplie de sens
En plus c’est une vraie jouissance de mettre en pénitence l’ensemble des grandes puissances
Fait qu’en toutes circonstances j’essaye d’être une nuisance à leur temps de plaisance
Il faut que par ma présence d’autres comprennent notre essence que la révolte prenne naissance
Travaille, consomme, farme ta yeule
Savais-tu qu’écouter la télé peut te rendre aveugle?
Travaille, consomme, farme ta yeule
Ils veulent que ce que tu achètes te console quand tu as une larme à l’œil
Travaille, consomme, farme ta yeule
Si tu résistes, c’est la tôle, l’asile ou ben le centre d’accueil
Travaille, consomme, farme ta yeule
La liberté c’est du passé, il est temps que tu en fasses ton deuil
Démocratie mon cul, la confiance est rompue, je promets qu’ils ne m’auront plus
J’arrêterai de prendre la rue, le jour où je serai convaincu que l’État n’est plus corrompu
Il faudrait être fou raide pour accepter de se soumettre ou de se faire traiter de sous-merde
Au contraire faut qu’on se soulève qu’entre nous on se soutienne pour qu’enfin on se souvienne
C’est impossible d’être dans le doute, c’est toujours les mêmes qui ont tout, on les compte au compte-goutte
Ils se disent que c’est all good, mais au fond ils font fausse route, il faut que tu tiennes ton boute
Écoute pas ce qu’on te laisse croire, faut pas que tu perdre espoir, tu es plus qu’une bête de foire
Faut que tu brises leur quête d’avoirs, leurs rêves de gloire, qu’on se repartage les pleins pouvoirs
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9. |
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Société Post-moderne avec la richesse comme modèle
La vitesse comme progrès, c’est le cas de le dire, l’homme court à sa perte
On rêve d’inventer un plan-b, vu qu’on s’est planté
Le rythme est entré dans nos têtes, il est ancré
Ce n’est plus jusqu’à l’amour, c’est jusqu’à la course
Tous en quête d’une idée on attend juste qu’elle accouche
Pressés par le temps qui manque, on essaie de rapper habilement
Pour dire autre chose qu’on représente pis qu’on est dans le bâtiment
Faut savoir garder le rythme, mais savoir aussi le combattre
Pour pouvoir voir la mince ligne entre ce qui est libre pis ce qui est en cage
Faut revoir le rôle de l’élite, revoir les lois pis ce qui est légal
Avoir un bon équilibre, s’assurer d’un rythme de vie stable
Mais dans la pratique faire du rap c’est aussi se mettre en marge
Aller contre le trafic avec l’optique de fuir les mouvements de masses
À travers nos classiques tu comprends à quoi je rends hommage
Dézuets Oligarshiiit, si tu feel le vibe c’est normal
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10. |
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Trop occupés à se distraire, on n’a pas vu ce qui se déroulait
Le capital nous fait la guerre il nous envoie ses petits poulets
Brainwasher depuis Nicolet, par ses boss pis ses collègues
La volaille a perdu le contrôle de ce qui se passe entre ses deux oreilles
Mais petit poulet, vu que tu préfères obéir aux ordres que réfléchir
Écoute donc ceux que la rue te donne, tant qu’à agir comme une machine
Premièrement, criss ton camp tu n’es pas le bienvenue sur nos campus
C’est comme les vendus de la STM qui nous conduisent au poste en bus
Deuxièmement pour les manifs, c’est fini les souricières
Fini le temps où la misère des autres te faisait sourire sous ta visière
Fini les bavures policières, ou les tickets pour nous faire chier
Fini les arrestations arbitraires suivies de photos pour nous ficher
Fini l’usage des grenades, des fusils à balles de plastique, pis des gaz
Ostie de cave, les manifs sont calmes, surtout quand tu décrisses du décor
Te voir au service du pouvoir donne au peuple toutes sortes d’idées noires
Nous combattre s’avère dérisoire vu que la rue ça reste notre territoire
L’État gaspille les fonds publics pour maintenir son pouvoir
Les médias servent les gens plus riches pour que les autres ne puissent pas voir
Le droit de manifester nous quitte, on déplore son départ
La police est politique, les poulets sont des porcs
L’État gaspille les fonds publics pour maintenir son pouvoir
Les médias servent les plus riches pour que les autres ne puissent pas voir
Le droit de manifester nous quitte, on déplore son départ
Normal de voir des kids lancer des briques tous les porcs sont des porcs
Les petits poulets se tiennent entre eux vu que personne ne les respecte
Mais trop centrés sur eux-mêmes, les humains deviennent rednecks
Chaque pion cherche à plaire, au sein de son équipe
La reconnaissance des pairs devient politique
C’est là que surviennent les dérapages, les abus, les excès
ACAB, parce qu’il y a ceux qui font des gaffes pis ceux qui les acceptent
C’est à croire que l’uniforme pis le badge vous donnent tous les droits
Mangez de la marde, le peuple sera roi le jour où ça sera vous les proies
On est tannés c’est fini, on démoli votre hégémonie
On le sait que la série « 19-2 » existe juste pour pas qu’on vous démonise
Cerveaux lessivés, cessez les sévices aux civils
L’État va se faire renverser, vous êtes mieux de vous sauver aussi vite
Parce qu’on va se rappeler de vos faces pis encore plus de vos farces
On va vous les faire ravaler pis vous voler votre cash
Après tout c’est nos taxes, ça excuse le manque de tact
La prise d’otages, les petits poulets rôtissent, c’est la saison de la chasse
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